Et maintenant, causons !  0

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Poussin (fulmar boréal).

Peut-être aurez-vous remarqué dans le menu en haut de la page une nouvelle case ? Il s’agit de la liste du Saule Causeur ! L’idée est d’avoir un support un peu plus relax pour discuter de sa dernière sortie, des trucs à voir dans une région, de l’identification d’une bestiole. Bref de discuter de nature, quoi !

En fait, il y en a plusieurs, des listes, suivant que l’on souhaite discuter ou simplement recevoir quelques nouvelles du Saule tous les mois.

 

La Liste Complète (s’inscrire)

C’est celle qui permet de discuter de tout et de rien au jour le jour, en direct live. Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un email à liste@saulecauseur.org et de se laisser guider par les instructions (il faudra ensuite confirmer).

 

 

La newsletter (s’inscrire)

Pour celles et ceux qui veulent se tenir au courant des derniers articles tout en gardant un volume de mail raisonnable, la newsletter est une bonne alternative: elle est envoyée  tous les 15 du mois, à 15h. Elle contient un petit extrait des derniers articles publiés sur le Saule ce mois-ci. Parfait pour se tenir au courant ! L’inscription se fait en envoyant un email vide à newsletter-subscribe@saulecauseur.org, et en se laissant guider.


MàJ (23/01/2015):

Vous noterez que la newsletter n’a pas été envoyée en décembre. Ce problème devrait être résolu maintenant ! Toutes nos excuses.

Toutes mes excuses également (Alex) pour la mauvaise légende de l’image d’en-tête, il s’agissait d’un poussin de fulmar boréal et non de mouette tridactyle.

Quoi de neuf docteur ?  0

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Un chancre sur un jeune hêtre

C’est l’hiver. Dans les forêts de plaine les arbres ont perdu leurs feuilles et ont entamé une longue sieste qui ne prendra fin qu’au printemps. De nombreuses plantes du sous-bois elles aussi attendent patiemment les beaux jours sous la forme de graines ou d’organes souterrains. « La nature se repose » dit-on souvent. Mais l’amateur de botanique aurait tort d’en faire autant car même « hors-saison » les forêts lui réservent des observations passionnantes.

L’hiver, c’est pour le naturaliste une occasion d’ausculter la forêt. Comme un médecin qui fait se déshabiller son patient pour mieux l’examiner, promenez-vous dans la forêt à nu à la recherche de ses plaies et de ses bosses. Car les plantes comme nous et comme tous les êtres vivants peuvent tomber malades. L’objectif de cet article n’est pas de dresser une liste exhaustive de toutes les pathologies affectant les plantes. Je voudrais seulement vous présenter quelques exemples d’observations faites dans la forêt domaniale du Parc St-Quentin à Beauvais pour attirer votre attention sur d’une part, les responsables de ces maladies et surtout leur diversité et d’autre part sur les conséquences de ces maladies à l’échelle de l’ensemble d’une forêt.

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Rencontre : un Iule  0

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Le iule, roulé sur un chène kermes

Finalement, au milieu d’un samedi paresseux une petite balade s’est imposée. Pas grand chose, mais suffisamment pour croiser la route d’un iule. Pas une bête imposante non, juste quelques centimètres de long. Malgré son appartenance aux « mille-pattes », il a un petit côté sympa le iule, bien plus que ses cousins les scolopendres. Ça a sûrement beaucoup à voir avec son attendrissant enroulement en boule quand il est stressé. Ou alors serait-ce cette mignonne impression qu’il dégage: « j’ai plein de pattes qui chatouillent ? » (au passage, chez les iules, plus on est vieux, plus on a de pattes).

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Comment ça la foulque?  1

Groupe de foulques à l’automne

Elle est toujours là celle-ci… Oui celle-ci, LA foulque, je ne m’y ferai décidément jamais. Nommez un étang où n’aurait jamais retenti son appel, cet éternuement suraigu qui éclate soudain des roseaux, éructation à mi-chemin entre l’étranglement d’indignation, et l’expression -certes un peu ridicule, convenons-en- d’une menace suspendue, d’un avertissement avorté : « un pas de plus et je vous assaille, vous l’intrus ; quand bien même feriez-vous cent fois mon poids ». Oser la déranger, sur sa propre berge ! Faut-il avoir le toupet !

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Le sang des glaciers  0

Neige rouge: Chlamydomonas nivalis

Neige rouge: Chlamydomonas nivalis

Un petit sms d’une amie me le rappelle ce matin: les premières neiges sont en train de tomber ! Alors avant qu’on ne rentre dans l’hiver, jetez un oeil aux paquets de névés qui se sont fondus (dorés?) la pilule tout l’été: certains auront attrapés de drôles de coup de soleil ! Il s’agit en fait des spores d’une algue verte, Chlamydomonas nivalis, aussi apellée très lyriquement sang des glaciers.

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